Une prépondérance des fréquences très basses, voire d’infra basses s’invitent de plus en plus et leurs impacts sur la santé du public, des professionnels et en terme environnemental ne sont pas anodins.
Le décret “Son” et ses exigences imposent au secteur du spectacle vivant musical de questionner sa pratique et son rapport au dimensionnement du volume sonore au regard de plusieurs paramètres : la réglementation, la technique, l’artistique,
l’implantation dans un environnement en ce qui concerne les concerts de plein air. Le son, cœur de ce secteur d’activité, implique un grand nombre de personnes, mais un raisonnement global prenant en compte tous les enjeux est-il partagé ?
Artistes, producteurs, programmateurs, directions générales et techniques sont
impliqués : un compromis est-il possible entre qualité artistique, préservation de la santé du public et respect du voisinage ?
Cette table ronde s’attachera à entendre ces différentes voix pour une approche systémique de la gestion sonore de nos évènements.
Intervenants :
Marie VERCAUTEREN - directrice adjointe soutien aux entreprises et projets d'entreprises - CNM
Emilie YAKICH - co-directrice des Francofolies - Responsable du Chantier des Francos
David ROUSSEAU - caleur système, créateur de système de sonorisation, acousticien - Solution 63 Hz
Animation : Angélique DUCHEMIN - directrice d'AGI-SON
15h-15h30 - Auditorium salle Huret
Conférence de presse - Marsatac 2023 : une expérimentation nationale de la gestion sonore des festivals de plein air
Depuis 2018, les organisateurs de concert font face à une réglementation sonore ambitieuse qui les amène à relever un grand nombre de défis techniques. Ce qui n’est pas sans soulever certains problèmes quant à son application, en particulier pour les festivals de plein air menacés par des règles d’émergences sonores intenables chez les riverains. Concrètement, ce sont des milliers d'événements, autour de 3000 festivals musicaux, qui sont concernés en France. AGI-SON et ses membres ont donné l’alerte en organisant deux tours de France (qui ont fait étape au Printemps de Bourges) pour expliquer la complexité de la réglementation sonore et les points de faiblesses du secteur. Aujourd’hui, plusieurs festivals dans l'hexagone s'engagent dans une une démarche responsable dans l'application du décret. Mais à ce jour, il est très clair que le parc de matériel de sonorisation existant ou encore les compétences et formations au sein des équipes ne peuvent répondre au niveau d’exigence très élevé de la réglementation.
À travers l’association AGI-SON, les organisations professionnelles du spectacle vivant musical s’unissent pour engager une expérimentation à valeur nationale. L’ambition est de trouver le point d’équilibre pour préserver au mieux la tranquillité des riverains tout en garantissant la qualité sonore et la tenue des événements musicaux et festifs qui ponctuent la saison estivale. Marsatac sera le laboratoire de cette expérimentation d'intérêt général, vouée à faire progresser l'ensemble du secteur dans la gestion sonore des festivals de plein air pour en garantir l'avenir.
Intervenants :
Julien MARTINEAU - président - AGI-SON
Béatrice DESGRANGES - directrice - Marsatac
Frédéric HOCQUARD - président - FNCC
Laurent DECES - président - SMA
