Opposition du collectif « Missi ye Benen » à l’avis au public du MINFOF érigeant la zone disputée en UFA
REAPPROPRIATION DE NOS TERRES BANEN - S'INSCRIRE POUR SOUTENIR L'ACTION
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PEUPLE BANEN DES ARRONDISSEMENTS YINGUI -NITOUKOU - NDIKINIMEKI
Problématique et enjeux globaux
 Cette initiative naît à la suite de l’avis au public du MINFOF annonçant la création d’une UFA* de près de 64.835 ha couvrant les départements du Nkam, Mbam et Inoubou et de la Sanaga-Maritime. Elle est accompagnée de l’intention de changer le régime de ces terres du domaine national de l’Etat au domaine privé de l’Etat. Elle priverait donc nos populations du droit de regard que leur confère la loi d’autant plus que les consultations préalables n’ont pas été effectuées au sein des communautés. Cet avis au public est perçu par les populations comme un acharnement après celui du 03 Mai 2006 portant déclaration d’utilité publique d’une partie de la forêt d’EboAu-delà de l’enjeu qui tient à l’expropriation des peuples y résidant de leurs terres, l’enjeu de cette action tient à la réappropriation du patrimoine du peuple Banen et à sa réunion suite au traumatisme vécu au détour des années d’indépendance dans le contexte géopolitique tendu actuel.
Historique récent
Un avis au public a été émis par le MINFOF en date du 03 Mai 2006 portant déclaration d’une partie de la forêt d’Ebo d'utilité publique pour création d’un parc national exclusifCette intention de l’Etat du Cameroun adoubée par le WWF a suscité un tollé général au sein de la communauté Banen qui regroupe les populations autochtones touchées à 85% par cette décision. Un collectif, COSAVRYN (Commission de Suivi de l’affectation et de la valorisation des ressources naturelles des arrondissements de Yingui et de Ndikinimeki), est donc né spontanément avec pour objectif de faire valoir les intérêts de ces populations qui avaient déjà subi un déguerpissement pendant la guerre civile qui a sévi dans cette zone au détour des années d’indépendances. Leur argumentation tenait à la conciliation des objectifs de préservation de la biodiversité, du développement durable et du souci des populations autochtones de réintégrer leur territoire et réhabiliter leurs valeurs socioculturelles, spirituelles et économiques au sein d’un parc avec enclave humaine.
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