Considérant que la déréglementation des droits de scolarité pour les étudiant.e.s. internationaux contribue à la marchandisation de l’éducation favorisant le financement des universités selon une logique d’utilisateur-payeur ;
Considérant que dans l’histoire académique de l’UL, les
différents.es. recteurs et rectrices se sont
opposés.es à la déréglementation en choisissant de ne pas augmenter les montants forfaitaires de cette communauté de façon drastique ;
Considérant qu’un soutien financier supplémentaire a été fourni par le ministère de l’éducation et de l’enseignement supérieur notamment pour aider les universités en période de crise sanitaire et que ces dépenses n’ont pas été totalement absorbées ;
Considérant que cette crise sanitaire a des impacts négatifs sur la formation à distance des étudiant.e.s, mais plus particulièrement sur la communauté étudiante internationale qui peine déjà à s’adapter à son nouvel environnement académique;
Considérant que les étudiants.e.s. internationaux payaient en 2018 sept fois plus que les étudiant.e.s. québécois leur frais de scolarité ;
Considérant que plusieurs de ces étudiant.e.s. internationaux ne se trouvent pas sur le territoire québécois ;
Considérant que plusieurs de ces étudiant.e.s. pourraient être contraints d’annuler leur session universitaire en raison de cette hausse des droits de scolarité ;
Considérant que le conseil d’administration de l’UL n’a pas consulté la communauté étudiante au préalable en vue de l’adoption de cette décision d’augmenter les droits de scolarité des étudiants.e.s. internationaux ;
Considérant que cette hausse des droits de scolarité représente des risques importants non seulement pour l’avenir de l’UL, mais pour celui de l’ensemble des universités du Québec en termes de réputation et d’attractivité ;
Considérant que l’AELIÉS ait adoptée sa position lors de la séance du 20 juin 2018 du conseil d’administration : « que l’AELIÉS s’oppose à toute différentiation des frais de scolarité et à la déréglementation des frais de scolarité pour les étudiant-e-s internationaux-ales » ;