L’HOMME QUI VIENT DERRIÈRE MOI EST PASSÉ DEVANT MOI, CAR AVANT MOI IL ÉTAIT. ET MOI, JE NE LE CONNAISSAIS PAS … J’AI VU L’ESPRIT DESCENDRE DU CIEL COMME UNE COLOMBE ET IL DEMEURA SUR LUI. ET MOI, JE NE LE CONNAISSAIS PAS (Jn 1, 29-34). Notre connaissance de DIEU est toujours approximative, car, IL se manifeste à nous de manière progressive. Mais, cette progression est liée à la croissance de notre foi et de notre relation à DIEU. Plus, l’Homme se sent attiré par le mystère divin, plus aussi il voudra approfondir sa relation à DIEU, et plus aussi, il se sentira plus proche, par la vie, le travail, la prière, et même la relation au prochain. Car, la proximité avec DIEU doit aussi garantir la proximité avec les autres, en même temps qu’un plus grand engagement dans nos différentes activités et responsabilités. JEAN BAPTISTE a fait l’expérience d’un DIEU qui se révèle en se dissimulant, un DIEU qui se manifeste, mais de manière différente de ce que pourrait attendre les hommes. CELUI qui était encore derrière lui, caché dans l’ombre, est passé devant lui ; CELUI sur qui est descendu l’Esprit comme une colombe, était depuis toujours. Or, ces différentes manifestations du divin n’ont pas garanti une connaissance nette de DIEU, car, avec LUI, il y a toujours à découvrir. Et même de sa prison, le doute demeurait toujours en JEAN BAPTISTE : « es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » Comment saisir un DIEU qui se manifeste avant tout sous la forme d’un enfant, qui se dépouille de sa gloire, pour épouser notre humanité dans toute sa fragilité ; un DIEU ami des pauvres, des malades, qui mange avec les pécheurs, qui se laisse toucher par le lépreux, qui n’hésite à entrer chez ceux qui sont rejetés ou méprisés par la société ? Lorsque notre image de DIEU sera transformée et que nous apprendrons à le voir comme le plus proche de nous, certainement notre connaissance sera plus claire et notre engagement de foi, plus concret. Lorsque le mythe d’un DIEU bourreau, juge ou encore législateur sera transformée en nos cœurs, en un DIEU amour et miséricordieux, qui ne condamne pas, mais, milite pour le Salut de tous, alors notre relation à LUI sera plus simple et notre regard deviendra plus conciliant, moins critique et moins de lamentations. Bonne journée de méditation et de travail