Depuis un an, la France et le monde sont frappés par la pandémie de COVID-19. Celle-ci a largement désorganisé nos sociétés, en frappant d'abord les plus vulnérables d'entre nous d'un point de vue sanitaire évidemment mais aussi économique et social.
Nos concitoyens subissent des restrictions importantes – du confinement au couvre-feu, en passant par la fermeture durable des lieux de culture et de convivialité ou la mise au ralenti de toutes les activités collectives citoyennes – qui jusqu'ici, avec le port du masque et les gestes barrières, ont été les seuls moyens de limiter une propagation trop forte du virus, de contenir le nombre de malades, la saturation de notre système de santé et d'éviter un nombre de morts plus grave encore.
Cette situation ne pourra pas être supportée dans la longue durée : il en va de notre économie, de nos vies de famille, de l'exercice des libertés publiques et avant tout du caractère indispensable des liens sociaux et culturels pour faire société.
La découverte de vaccin(s) contre le COVID-19 était à long terme la seule solution pour sortir d'une crise sanitaire violente. Ces vaccins sont aujourd'hui disponibles et commencent à être produits en masse, les puissances publiques d'Europe ont passé commande de plusieurs centaines de millions de doses pour assurer enfin la protection des personnes contre la maladie.
Tous les pays, qui ont autorisé la mise sur le marché de vaccins anti-COVID et entamé une campagne de vaccination, commencent par les personnes les plus vulnérables et les personnels soignants exposés. C'est la logique même et il n'existe pas de différences notables de stratégie entre nos principaux voisins et la France. Pourtant il est absolument nécessaire que la couverture vaccinale de nos concitoyens soit rapidement la plus large possible pour assurer notre protection sanitaire collective. Si une campagne d’information doit être rapidement engagée pour convaincre nos concitoyens hésitants, voire opposés, il est essentiel que les 40% de Français, qui souhaitent se faire vacciner, puissent effectivement le faire sans tarder. Cette montée en puissance sera aussi de nature à lever leur scepticisme.
C'est dans cette optique que le Conseil municipal de Bezons demande à l’État et à l'Agence Régionale de Santé de prendre en compte la demande de la commune de Bezons pour être un territoire volontaire pour débuter la vaccination grand public contre le COVID-19.
Le conseil municipal de Bezons mettra donc, dès que cela lui sera autorisé, tous les moyens communaux nécessaires pour permettre, en lien avec les autorités de santé, à tous ceux qui le souhaitent de pouvoir se faire vacciner : locaux, personnels médicaux des centres de santé, personnels d'accueil volontaires. La commune s'attachera également à informer largement ses habitants et travailler à une coordination souhaitable avec la médecine de ville, les pharmaciens et les EHPAD.
Le Conseil municipal se tient à la disposition des autorités compétentes pour organiser avec elles les dispositifs nécessaires.