L'accès direct : un point sur le sujet et sur l'évolution des perceptions des kinésithérapeutes
En Avril 2017 déjà, nous vous interrogions au sujet de votre conception de l'accès direct en kinésithérapie.
L'actualité législative récente emmène de nouveau ce sujet au centre des débats et conformément à nos engagements nous revenons vers vous afin de nous assurer que nos propositions sont toujours en accord avec les attentes des kinésithérapeutes.
Jusqu'à présent notre proposition concernant l'accès direct consistait à permettre aux kinésithérapeutes de recevoir leurs patients en première intention à la suite d'une formation à la sémiologie et au raisonnement clinique d'une centaine d'heures sanctionnée par un examen.
Aujourd'hui face à la stagnation du dossier nous nous interrogeons sur la pertinence de faire évoluer cette proposition en couplant l'accès direct aux spécificités d'exercice.

🟢🟢🟢 Notre proposition : une formation d'une centaine d'heures dans la spécificité (théorie, pratique, sémiologie et raisonnement clinique) sanctionnée par un examen et donnant la possibilité aux kinésithérapeutes de prendre en charge leurs patients en accès direct dans cette spécificité (Par exemple Kinésithérapie respiratoire pédiatrique, pathologies neurologiques, prise en charge de la douleur, pathologies vestibulaires, etc..). 🟢🟢🟢

Avant d'aller plus loin nous voulions avoir votre avis.

Sign in to Google to save your progress. Learn more
Où en sommes nous au niveau du cadre légal concernant l'accès direct ?
✅ La loi LOI n° 2019-774 du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de Santé a introduit la possibilité pour les professionnels de santé travaillant en équipe de s'engager dans une démarche de coopération pour mieux répondre aux besoins des patients. Par des protocoles de coopération, ils opèrent entre eux des transferts d'activités ou d'actes de soins ou de prévention ou réorganisent leurs modes d'intervention auprès du patient. (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFARTI000038821351)

✅ Les arrêtés du 6 Mars 2020 ont précisé les modalités d'application de ce texte dans le cadre de deux protocoles de coopération validés pour l'ensemble du territoire Français :la prise en charge de l'entorse de cheville et de la lombalgie aiguë. Malheureusement ces arrêtés limitent cette possibilité aux seuls kinésithérapeutes exerçant en MSP.
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041697945
https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000041697989

⛔️ Le Jeudi 18 février dernier le Sénat abordait l'étude de la proposition de loi visant à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification.
Au sein de ce projet de loi, des amendements proposaient entre autre d'élargir l'accès direct déjà accordé aux kinésitherapeutes en situation urgente à la condition qu'ils exercent dans une Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP).

⛔️Ces amendements ont été rejetés après que le Gouvernement et la Commission des affaires sociales aient exprimé un avis défavorable à leur sujet.⛔️

‼️En parallèle, le Sénat a adopté les amendements proposant d'accorder l'accès direct aux orthophonistes.‼️

La Commission Mixte Paritaire (Sénat/Assemblée Nationale) va se réunir le 2 Mars prochain pour tenter de trouver un accord concernant la loi visant améliorer le système de santé par la confiance et la simplification, le cas échéant le texte repartira en dernier ressort devant l'assemblée nationale.
1. En quelle année avez-vous obtenu votre diplôme ? *
2.Etiez-vous informé des évolutions des modalités légales concernant l'accès direct ? *
3.Avez vous déjà reçu un patient en première intention ? *
4.Considérez-vous que vous avez les compétences nécessaires pour recevoir un patient en première intention en toute sécurité? *
5.Pensez-vous que l'accès direct : *
Next
Clear form
Never submit passwords through Google Forms.
This content is neither created nor endorsed by Google. Report Abuse - Terms of Service - Privacy Policy