[BelMix Seminar Series] "Étudier la sexualité des femmes kurdes en Iran, quelles contraintes ?" par Sara VATAN DOUST (EHESS, France)
Date: 29 novembre 2022, 15h - 16h (heure de Bruxelles).

Lieu: Salle Arthur Doucy - Bâtiment S - Niveau 12, S12.123;
Campus Solbosch, Université libre de Bruxelles (ULB), Avenue Jeanne 44, Bruxelles 1050.

ET aussi en ligne sur Zoom

Renseignement : belmix.ulb@gmail.com

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Biographie de Sara VATAN DOUST

Sara VATAN DOUST est doctorante en Ethnologie et Anthropologie Sociale à l’EHESS de Paris. Appartenant elle-même à la minorité kurde installée dans le nord-est de l’Iran à la suite des déplacements démographiques, elle s'intéresse depuis longtemps à la minorité kurde. Sa recherche de Master en Iran portait sur les habits et ornements traditionnels. Pour son deuxième Master en Anthropologie en France, elle a dû retourner en Iran pour travailler sur la consommation d’opium chez les femmes kurdes de sa région dont sa propre mère. Finalement, pour sa thèse, elle se penche sur la question des « rapports de pouvoir, le corps et la sexualité au sein des couples » toujours à Khorasan.

Résumé de sa présentation

Sara VATAN DOUST présentera une restitution de son expérience en tant qu’ethnographe d’origine iranienne, travaillant sur un sujet « tabou » sur un terrain « familier » mais « sensible » dans l’Iran postrévolutionnaire.

En tant qu’ethnographe native appartenant à l’ethnie kurde, son enquête de terrain est guidée par une peur constante et un sentiment d’insécurité, en raison de la violence politique du pays et « la présence effective de l’État » dans la vie de tous les jours des citoyens. Loin de lui accorder une facilité d’accès ou de négociations avec les administrations sur place, sa nationalité iranienne rend son expérience de terrain délicate. De sa décision à partir sur le terrain jusqu’à son retour en France, elle est hantée par la crainte et la peur, qui impactent la récolte de ses données ethnographiques.

L’insistance de sa famille et de son entourage à ne pas retourner en Iran en répétant la fameuse phrase que « avec cet État, on ne sait jamais », les témoignages des chercheurs arrêté.es sur le terrain, son identité ethnique d'une minorité opprimée et surveillée par l’État iranien, et d’autres éléments font de son terrain, un terrain « sensible ». Une fois sur terrain, elle se retrouve face à des contraintes qui l’obligent à mentir sur la raison de son retour dans le pays, à contourner son véritable objet de recherche face à ses potentiels interlocuteurs, et de raccourcir le temps de son séjour en Iran.

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