Introduction: En France, la proportion de femmes réalisant un accouchement par césarienne est de 20%. Dans le monde, cette pratique ne cesse d'augmenter. Celle-ci facilite la programmation des accouchements, atténue les douleurs et permet un accouchement plus rapide que par voie basse. Hors venir au monde par césarienne plutôt que par voie naturelle entraîne des changements dans la flore microbienne intestinale du nouveau-né pouvant avoir des impacts plus ou moins marqués sur sa santé.

         Actuellement, il est scientifiquement prouvé que le microbiote des enfants nés par césarienne diffère de ceux nés par voie basse. De nombreuses études mettent aussi en évidence un lien entre les naissances par césarienne et l’apparition de maladies comme le diabète de type 1, l’obésité, les troubles digestifs ou respiratoires, les allergies. La raison est la suivante : une absence d'exposition du nourrisson au microbiote de sa mère par l'intermédiaire des sécrétions vaginales entraînent une colonisation primaire microbienne par des germes présents dans l’environnement hospitalier.
 
          La méthode du seeding a fait l'objet d'une thèse ainsi que de nombreuses recherches abouties. Cette méthode consiste à mettre en contact une compresse imbibée de sécrétion vaginale maternelle avec le visage de l'enfant pendant 15 secondes. Ce processus permet de reproduire le processus original de transmission et d’assurer une bonne implantation du microbiote. Les analyses microbiennes portées sur les enfants ont mis en lumière un enrichissement par rapport aux témoins nés sous césarienne. Cette opération est déjà pratiquée dans plusieurs cliniques et séduit de plus en plus de femmes dont les césariennes sont programmées.  
 
       Nous avons souhaité matérialiser cette pratique de manière à la rendre plus accessible et plus pratique avec le Transflorae. Il permet un rétablissement de la transmission du microbiote et restaure la signature maternelle initiale dans le cas d’une césarienne.