Cette année encore, la FRSEA des Hauts-de-France et la FRCUMA
ont fait une demande de dérogation à la durée maximale du travail auprès de la
DREETS pour différents travaux agricoles.
Pour rappel, en principe, un employeur ne peut pas faire
travailler son salarié plus de 10 heures par jour, 48 heures par semaine et
1 940 heures par an (ou 2 000 heures pour les entreprises qui
emploient un seul salarié permanent et les CUMA). Cependant, la DREETS peut
accorder une dérogation collective permettant d’aller au-delà de cette durée
pour certains motifs argumentés.
En 2023, la DREETS a accordé, pour les pics d'activité 66 heures pendant 5 semaines consécutives ou non, et 60 heures pendant 5
semaines supplémentaires, consécutives ou non. De plus, durant l’été, une
dérogation supplémentaire de 72h durant deux semaines a été accordée par la
DREETS en raison des conditions climatiques extrêmement pluvieuses qui ont stoppé
les chantiers de moisson.
Cette dérogation à la durée du travail est indispensable
durant les pics d'activité. Cependant, son obtention auprès de la DREETS
est de plus en plus difficile.
Afin de préparer nos futures rencontres et échéances pour
défendre notre demande, nous souhaitons recueillir, de manière anonyme, des
informations précises en termes de besoins et d’utilisations de ce
« réservoir » d’heures.
Pour obtenir cette dérogation, un retour de vos besoins est indispensable.
Les réponses sont totalement anonymes, aucun questionnaire ne
sera transmis à la DREETS. Les réponses aux enquêtes nous serviront de support
pour défendre cette demande. Les adresses mails ne servent qu’au tri des
données.
Nous comptons grandement sur votre participation pour obtenir
cette dérogation pour 2024.