L'ARCHE  

Pour une écologie populaire au pouvoir !

Liste portée par Hélène HARDY , Mouloud REZOUALI, Anne SOUYRIS, Bocar NIANE, Claire MONOD, premier-es de la liste du BE

Les premier-es signataires : Karima DELLI, Sami ADILI, Samir ALLEL, Nadia AZOUG, Lisa BELLUCO, Alice BRAUNS, Alima BOUMEDIENE, Sarah BOURSIER, Jean Pierre CERVANTES, Ulf CLERWALL, Yves CONTASSOT, Benjamin DECEUNINCK, Raliba DUBOIS, Axel DUMONT, Saber GASMI, Steevie GUSTAVE, Pierre HARDY, Morgan JASIENSKI, Christine JUSTE, Fredéric KALFON, Abdessalam KLEICHE, Brice LOE MIE, Anne MEILHAC, Hervé MENCHON, Nathalie MORAND, Lydia MORLOT, Driss NAICH, Rachel SAVIN-PUGET, Chahidati SOILIHI, Ekaterine VLASSOVA, Romain ZAVALLONE

Le formulaire d'inscription est à la suite du texte de la motion : REJOIGNEZ NOUS ! Vous pouvez vous y inscrire jusqu'au 26 novembre.

LE TEXTE DE LA MOTION

À bout de souffle. Ce système est à bout de souffle et nous ne parvenons pas à répondre aux attentes de nos concitoyen·ne·s. Tout le dilemme de l’écologie politique est là : nos prédictions étaient justes, nous avons fait de bons lanceur·se·s d’alerte. Sommes-nous capables de mettre l’écologie au pouvoir ? Les résultats de la présidentielle autant que cette dernière rentrée politique disent le contraire. 

Les écologistes nécessaires pour changer de système sont déjà à la tâche. Si les preuves que le monde ancien se meurt se multiplient, celles d’une alternative possible émergent. Le changement est dans les urnes mais ce sont surtout la société et le monde qui en fondent l’énergie : des marches pour le climat aux révoltes pour la liberté, des ONGs qui gagnent leurs bras de fer contre des gouvernements aux entreprises qui entament leur transition écologique. 

Pour changer de système, prenons le pouvoir ! Nous avons un projet pour y parvenir, par le choix d’une écologie sans concession qui n’oublie personne et fait des diversités une richesse. Pour prendre le pouvoir : ouvrons notre mouvement, réformons-le en profondeur !

Avec l’écologie populaire que nous appelons de nos vœux, nous entendons remplacer cette politique du vieux monde, prédatrice et irresponsable qui méprise les plus fragiles et éteint le vivant. 

Nous sommes l’arche des sensibilités écologistes, des diversités militantes, des des territoires, nous sommes l’écologie de l’ouverture et du rassemblement. 


Un projet de rupture : la conquête du pouvoir pour une République écologique !

Pour changer de système, il faut prendre le pouvoir. Seul·e·s les puissant·e·s sont à la traîne. Portons l’émancipation, des initiatives citoyennes locales. Nous revendiquons un changement par la base, l’expertise d’usage et le local !

Desserrer l’étau de la Vème République où un homme décide tout seul de l’avenir de 65 millions de personnes. Nous voulons la République écologique, une démocratie en continu qui permet la parole et l’initiative citoyenne, qui décentralise le pouvoir, nous permet de sortir des postures pour favoriser l’intelligence collective. C’est une rupture constructive avec un système destructeur. 

La décroissance juste

Humilité et sincérité. Nous ne freinerons pas le réchauffement climatique en avançant à petits pas ! Arrêtons de tourner autour du pot. Pour que notre planète reste habitable, nous devons réduire notre production et notre consommation. La décroissance que nous souhaitons n’est pas synonyme de baisse du “niveau de vie”, elle détermine de nouveaux indicateurs sociaux économiques et un juste partage des ressources.

L’Europe au coeur

Les écologistes se sont construits pour et avec l’Europe. Mais une Europe qui protège et qui unit, une Europe solidaire de la planète dans sa biodiversité, du progrès social et de l’harmonisation fiscale, une Europe des peuples. Nous serons présent-es aux élections européennes avec une liste écologiste

Une écologie intersectionnelle de la convergence des luttes

Les oppressions sont imbriquées. L’intersectionnalité est au cœur de notre travail quotidien de mobilisation. Aux côtés des mouvements de justice sociale et environnementale désormais indissociables, notre rôle est de défendre le lien des luttes tiers-mondistes, pacifistes, antiracistes et contre l’antisémitisme, féministes, animalistes, LGBTQIAP+, antivalidistes. Face à la montée de l’extrême droite, nous avons à combattre l’intolérance, la haine et le rejet de l’autre. Nous devons être au rendez-vous historique des 40 ans de la marche pour l’égalité contre le racisme. 

Promouvons un écoféminisme populaire sur tous les territoires, qui prenne en compte les revendications des femmes de tous les horizons, des villes et de la ruralité, des quartiers populaires et des outre-mers. 

Rééquilibrer et renforcer l’égalité entre les  territoires 

La France souffre d’inégalités territoriales majeures et certains territoires sont abandonnés de l'Etat et des services publics. Portons l’égalité territoriale grâce à une fiscalité réellement redistributive à destination des collectivités locales.

L’humain et les droits fondamentaux au cœur de la politique de sécurité

Nous assumons une écologie qui s’empare de l’ensemble des sujets régaliens et apporte des réponses concrètes. Notre approche de la justice, de la police et du maintien de l’ordre ne peut se satisfaire de la politique du chiffre et des opérations “coup de poing”. 

Aujourd’hui les liens entre la population et la police sont distendus et l’État de droit et nos libertés fondamentales sont affaiblis, sans fournir plus de sécurité. Il faut remettre des moyens humains pour la prévention, la sanction et la réparation. Les moyens de la police et de la justice, notamment pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes doivent être renforcés.  

La singularité de l’écologie politique comme stratégie

Dans sa construction et dans son histoire, notre mouvement a toujours été une force singulière et autonome dans sa pensée. Il faut réaffirmer la centralité de l’écologie politique qui a bâti nos succès électoraux, notamment lors des municipales de 2020. Dans ce contexte, la NUPES, coalition qui nous a permis d'avoir un groupe de député-e à l'Assemblée nationale, doit être un cadre d'échange et de réflexion qui respecte l'autonomie de ses composantes. 

Nous transformer par des Etats généraux ! 

Entre notre succès en 2019 et les résultats électoraux récents, entre l’unité acquise hier et la désunion aujourd’hui, on ne peut pas s’économiser le luxe d’un bilan. Pour réformer la gouvernance du mouvement, nous avons besoin d’une concertation démocratique, c’est l’espoir que le deuxième référendum d’initiative militante porte.

Vite, des Etats généraux de l’écologie politique !

Pour nous dépasser, organisons les Etats généraux de l’écologie politique. Dedans-dehors, co-construisons avec toutes les bonnes volontés en partant du terrain. Cette rencontre permettra de faire corps avec la société, le vivant et le climat, en totale opposition à l’imaginaire prégnant de l’extrême-droite. 

Un nouveau mouvement écologique

Ces Etats généraux doivent permettre de proposer une nouvelle organisation décidée de façon inclusive par des débats décentralisés. Notre projet collectif doit s'imprégner de la société. Reprenons le contrôle du temps médiatique. L’urgence est là mais il faut savoir parfois reculer pour mieux sauter. Chaque étape sera une opportunité pour susciter l’adhésion populaire.



Notre écologie sera populaire ou ne sera pas

Les plus riches se moquent de l’écologie parce qu’ils organiseront toujours les moyens de leur survie. Les holdings qui ne connaissent pas les frontières s’accommodent de l’effacement des côtes par la montée des eaux. Il en va de même pour l’augmentation des prix de l’énergie. 

Pour un discours écolo plus simple et rassembleur

Comment sensibiliser efficacement une majorité de nos concitoyens et faire de l’écologie une valeur centrale de notre politique  ? En partant du quotidien de chacun.e, en quittant les sphères élitistes de notre discours. Adaptons notre langage et abandonnons les lubies d’une écologie qui ne se parle qu’à elle-même. L’interdit, la sanction et l’élitisme ne font pas un projet politique partagé

C'est dans les territoires, avec l'ensemble des citoyen·e·s, des habitant·e·s des quartiers populaires à ceux des campagnes, en passant par les Outre-Mers, oubliés de la République, à ceux des  métropoles que nous trouverons le chemin du changement de mode de vie

Faire de la place à de nouveaux visages

Si l'écologie politique ne renoue pas avec les territoires, elle disparaîtra avant les écosystèmes qu’elle veut sauver. Ouvrons les portes et les fenêtres ! Faisons élire des écologistes partout. Ni la gauche radicale, ni l’extrême-droite ne peuvent avoir le monopole de la représentation de la ruralité et des quartiers populaires, des femmes, des jeunes ou personnes LGBTQIAP+. Des quotas pour les élections ? Le non cumul y compris sur le temps pour favoriser le renouvellement ? Nous aurons ces exigences  pour les prochaines élections  afin d’améliorer sensiblement la réalité de notre démocratie représentative. 

Redonnons le goût de l’engagement politique en faisant porter la voix écologiste par tou.te.s,  y compris par les grands oublié.e.s de notre République de la commune à l'Europe. 

Nous adapter pour que chacun·e puisse participer

L’enjeu est d’élargir le mouvement à l’ensemble de ces personnalités qui s’impliquent déjà dans nos rangs et qui sont constamment mises à l’écart des processus électoraux. Ainsi, pour qu’une mère de famille monoparentale puisse participer à notre mouvement politique, nous devons changer nos pratiques, ne serait-ce que dans les horaires dédiés aux réunions. Une partie du budget annuel de l’organisation doit permettre cette adaptation du mouvement à tous les profils.

Le fondement même de l’écologie populaire, c’est la transmission. EELV doit devenir un outil efficace et transmettre aux nouveaux et nouvelles adhérent·e·s nos fondamentaux, notre identité écologiste et la singularité de notre projet, ce qui est loin d’être le cas pour l’instant .



Soyons le tremplin d’une génération de responsables politiques !

Plus de moyens pour la formation

La génération climat est une orpheline politique. Une majorité des jeunes de moins de 30 ans ne se rend pas aux urnes. Nous avons la responsabilité de leur redonner l’envie de changer le système.

Pour cela il faut remettre la convivialité, l’échange et l'éducation populaire au cœur du logiciel de notre organisation. Consacrons des moyens financiers et humains renforcés à un parcours d’accueil et de formation. Transmettons aux adhérent·e·s nos compétences opérationnelles et notre expérience des fondamentaux de l’écologie politique et du fonctionnement de nos institutions. Cela facilitera leur intégration et leur participation à la vie interne du mouvement. Pour proposer de nouveaux visages et des alternatives d’incarnation, poursuivons le développement de l’école des cadres EELV.

Enfin, amplifions  nos relations avec les Jeunes écologistes, susceptibles de nous permettre d’accélérer le mouvement vers la transformation écologiste de notre société .

Une démocratie permanente

Les processus démocratiques dans notre organisation sont insuffisants . Il est urgent de proposer un cadre simplifié et efficace pour organiser la richesse des échanges et des débats. Nos outils numériques sont dépassés, il faut permettre à chaque militant·e de pouvoir rapidement interagir, proposer, voter avec un outil unique. Cette difficulté passée, la démocratie devient permanente. On propose, on débat, on vote. Cela à n’importe quel échelon. Cette dynamique permettra de gagner nombre de militants politiques de diverses formations partenaires, déçus par les pratiques de leurs organisations respectives. 

Cap sur les municipales !

Pour réussir la présidentielle, l’étape des municipales est essentielle. Nous devons d’ores et déjà nous y préparer. Dans cette optique, notre ambition est de former 40 000 personnes d’ici là, soit quatre fois plus qu’en 2020. En 2026 nous pourrons multiplier les campagnes municipales avec un renouvellement conséquent, fort d’un premier bilan de transition écologique dans les grandes métropoles. 

Pour changer de république : L’élection  présidentielle en ligne de mire

L'élection présidentielle de 2027 sera très différente de 2022. Le réchauffement climatique et l’effondrement de la biodiversité ont de plus en plus  plus d’impacts concrets. Si nous mettons en œuvre une véritable éducation populaire de l'écologie, les politiques ultra-libérales seront très contestées, et nous pourrons nous battre contre la tentation mortifère du repli identitaire.. 

L’impréparation à la dernière élection présidentielle nous a fait perdre 4 ans. Désignons avant les élections municipales notre candidat·e. Et portons-la tout au long de l’année 2026 pour être en capacité de mettre en place la République écologique si nécessaire à la survie de notre planète.


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