Service National Universel : Ils veulent mettre la jeunesse au pas, les jeunes disent non !

Depuis 2019, avec Emmanuel Macron et ses différents gouvernements, la jeunesse est la grande oubliée des politiques de l'État. Après la baisse des APL, la sélection à l'université et le refus du RSA pour les moins de 25 ans, leur seul projet pour notre génération a été de mettre en place un Service National Universel. 

Le gouvernement veut maintenant rendre le SNU obligatoire, sur période scolaire. Le projet qui se profile est celui d’un encadrement militaire strict, sans possibilité d’objection de conscience et avec la discipline militaire comme réponse aux indignations écologiques et sociales des nouvelles générations. Les jeunes seront placés entre les mains de militaires qui n'ont jamais reçu de formation à la pédagogie ou d’encadrement de mineurs. Les jeunes n'ont pas besoin qu'on leur apprenne les "valeurs de la République" à coups de Marseillaise et de culture militaire. Ils veulent un droit à l'avenir, un système éducatif qui gomme les disparités sociales et donne à chacun·e les clés de l'émancipation.

Le gouvernement a une vision réactionnaire de la jeunesse dont le manque d’engagement serait à l'origine des fractures de notre société. Les jeunes s'engagent dans tous les domaines où l'État ne remplit pas son rôle (climat, précarité, lutte contre les discriminations…). 

Autre scandale dans le déploiement de cette réforme, les modes d’incitations évoquées par le gouvernement pour encourager les jeunes à s’inscrire aux phases optionnelles. La Mission d’Intérêt Général, deuxième phase du SNU, ne serait plus obligatoire mais permettrait de bénéficier d’un meilleur traitement sur Parcoursup. Le gouvernement joue sur la peur de l’avenir de toute une génération qui subit cet outil de sélection. 

Le gouvernement doit revenir sur cette décision et mettre en place des politiques de jeunesse ambitieuses. Les 2 milliards d’euros par an prévus pour développer le SNU seraient bien plus utiles pour mettre en place des mesures contre la précarité, comme l'ouverture du RSA aux moins de 25 ans ou la création d'une allocation d'autonomie pour tous les jeunes. Il faut à minima un investissement massif dans les associations d'éducation populaire, actrices majeures auprès des jeunes ni en emploi, ni en formation, dont les subventions ont été amoindries d'année en année.

La jeunesse doit être entendue et respectée dans ses aspirations et ses engagements. Contre un service militaire qui ne dit pas son nom et pour de véritables politiques jeunesse qui sortent les jeunes de la précarité, je signe cette pétition ! 

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