Pétition en faveur de la régularisation de la Mohamed, Khadidja et leurs enfants
Monsieur le Préfet,
Nous vous écrivons aujourd’hui pour soutenir la demande de régularisation de la famille formée par Mohamed Ziane-Chérif (né le 30/10/82.), son épouse Khadidja Hadj Larbi (née le 03/01/84) et leurs deux enfants Alaa (née le 27/02/12) et Adam (né le 24/07/15). Monsieur le Préfet, il faut permettre à cette famille algérienne qui a dû fuir les persécutions politiques dans son pays, alors qu’elle y avait une très bonne situation économique, et que la CNDA n’a même pas daigné auditionner avant de rejeter leur demande d’asile, de vivre dignement en France.
Nous ne comprendrions pas que vous leur refusiez à nouveau des papiers alors que, par deux fois déjà le Tribunal administratif de Lille vous a demandé de réexaminer leur situation, en soulignant, notamment que Khadidja Hadj-Larbi poursuit des études à l’Université de Lille. C’est d’ailleurs en raison de son inscription à l’Université que la plupart d’entre nous avons eu connaissance de sa situation, puisque nous sommes des personnels de l’Université ou que nos conjoints, nos familles, nos amis y travaillent.
Monsieur le préfet, déjà l’an dernier, en apprenant que vous aviez renouvelé votre OQTF contre ce couple, parfaitement intégré dans notre pays, à la veille de la rentrée scolaire de leurs enfants, et de la reprise de la Licence de Madame, nous nous sommes cotisés pour leur permettre de payer un nouveau recours auprès du Tribunal Administratif.
En juin 2020, à nouveau, l’un des juges du Tribunal leur a donné raison et a statué en faveur de la levée de l’OQTF de Khadidja, et vous allez réexaminer son dossier sous peu.
De manière incompréhensible à nos yeux, un autre juge a maintenu l’OQTF de Mohamed en examinant séparément son dossier, (comme s’il n’était pas marié et que sa femme et ses enfants ne vivaient pas ici, sans possibilité de retour au pays) comme s’il pouvait repartir en laissant ici sa femme et ses deux enfants. De plus, le juge n’a  tenu aucun compte de la promesse d’embauche que lui renouvelle depuis 2 ans le patron qui aimerait le faire travailler comme comptable dès ses papiers obtenus.
Monsieur le Préfet, pour Mohamed et Khadidja, l’Algérie n’est plus un pays sûr. Par leurs démarches depuis leur arrivée en France, ils ont amplement manifesté leur désir et leur besoin de pouvoir vivre en paix dans notre pays : l’investissement de Madame dans les études dans un secteur en tension où l’on a besoin de main-d’œuvre : la fibre optique ; le volontarisme de Monsieur qui, pour soutenir le parcours universitaire de Khadidja, s’est occupé de manière très moderne des enfants ; la scolarisation de ces derniers ; la promesse d’embauche qui attend Monsieur dès qu’il sera autorisé à travailler. Et tout cela, malgré toutes les difficultés de l’exil, de leur situation de sans-papiers, le manque d’argent, le déclassement.
Monsieur le préfet, nous vous demandons instamment de régulariser la situation de cette famille pour qu’elle puisse poursuivre sa vie en France, étudier et travailler.
Veuillez agréer Monsieur le Préfet, l’expression de nos salutations respectueuses.

Si vous pouvez les aider pour les frais d'avocat pour le recours en appel : la cagnotte est là :
https://www.leetchi.com/c/soutien-frais-avocat-appel-contre-expulsion--famille-etudiant-universite-lille
https://www.leetchi.com/fr/c/rGkMRAmr

Collectif des étudiants de Galois et leurs amis
Quelques Informations sur les luttes du collectif  ici :
https://collectif-galois.frama.wiki/sur_les_ondes




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