En 1972, selon l’INSEE, 4,6 % des français décédaient en maison de retraite. Selon la DREES[1], le pourcentage des décès en EHPAD[2] en France était en 2015, par rapport aux décès tous âges et tous lieux de décès confondus de l’ordre de :

Quand doit-on imposer la désignation d’une personne de confiance ou la rédaction de directives anticipées ?

L’opinion de la personne de confiance prime sur les directives anticipées auprès des personnels soignants.

Les directives anticipées doivent obligatoirement être suivies par le médecin dans tous les cas.

En fin de vie, pouvez-vous citer les différences entre :

- anxiolyse

- sédation transitoire proportionnée

- sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès prévue par la loi du 2 février 2016 [1]

- euthanasie dans le sens moderne du terme

- suicide assisté.

L’euthanasie est autorisée en EHPAD dans certaines conditions.

La famille peut certes demander l’euthanasie de son proche, mais ne peut pas en imposer la réalisation.

Euthanasier un malade doit se faire en moins de quelques heures.

L’euthanasie ne peut être réalisée que si le malade la demande.

Les soins palliatifs doivent toujours respecter la demande du malade y compris s’il demande l’euthanasie.

La démarche palliative peut aboutir à une décision d’euthanasie quand il n’y a pas d’autres solutions acceptables pour obtenir le calme du malade.   

Une sédation profonde pour symptôme insupportable est similaire à une euthanasie, simplement c’est une question de délai.

Seul le médecin peut mettre en œuvre une limitation ou un arrêt de traitement à l’issue d’une procédure collégiale.

L’ouvrage de Jean-Marie Gomas et Pascale Favre intitulé « Fin de vie : peut-on choisir sa mort ? »

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