Élection du gag de l'année 2023

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Cette année vous avez l’embarras du choix. Les votes seront comptabilisés jusqu’au 20 février.

De une à trois réponses sont possibles

Le Chevalier de Sibérie qui a gracié le rivage du bassin de Thau, Hérault, pendant une quinzaine de jours en février, 1ère mention pour la France et 6ème pour le Paléarctique occidental.

Le Gravelot semipalmé découvert fin septembre à Ouessant a lancé avec maestria la saison des gags des îles bretonnes, 1ere donnée française.

Le premier Labbe de McCormick pour la France en septembre en baie d’Audierne (Finistère), et probablement le second en novembre à la pointe de Quiberon (Morbihan).

La Sterne africaine à l’embouchure du Var, Alpes-Maritimes en juin. L’oiseau de Hyères en 2014 étant toujours en discussion au CHN, il s’agit de la première ou deuxième donnée française.

L’Oriole de Baltimore à Ouessant le 09 octobre a surpris tout le monde, à peine un an après et dans la même localité que la première mention française.

Même chronologie pour Le deuxième Busard d’Amérique, fin septembre en baie d’Audierne, Finistère, après celui de 2022.

Le Bruant à sourcils jaunes sur l’île de Groix fin octobre, 1ere donnée française contemporaine après un oiseau retrouvé dans une collection et collecté en 1827.

Le Martinet ramoneur fin octobre à la pointe du Finistère, le deuxième pour la France, ne s’est malheureusement pas attardé.

Le Pouillot oriental de Camargue, Bouches-du-Rhône (avril), 3eme donnée française.

Le Bruant roux dans les filets d’un célèbre bagueur en octobre dans le Var, 4ème donnée française.

L’Hypolais obscure chanteuse en Haute-Corse en mai, 7eme donnée pour la France.

L’imprévisible Sterne fuligineuse trouvée en Vendée puis qui a stationné en Charente-Maritime (juillet-aout) et dont certains ne sont pas prêts d’oublier le(s) twitch(s). Il s’agit de la 14eme donnée française, mais la première twitchable depuis 1987.

Le Moineau doré de l’île de Sein (septembre-octobre) qui ne vaudra rien ou de l’or en fonction des décisions de la CAF.

Un juvénile de Bécasseau à cou roux dans le Finistère (septembre-octobre) qui a défrayé la chronique puisque identifié d’abord comme semipalmé et sa véritable identité révélée juste avant son départ malgré un séjour prolongé. Dans un contexte européen, le juvénile de cette espèce est très difficile d’identification et il existe seulement 5 données de ce plumage dans le WP, dont 3 en France ! pour une fois qu’on n’est pas trop à la ramasse…

Ils marchent par deux, tels Laurel et Hardy ou Jean-Yves Frémont et Marc Duquet, l’année 2023 a été riche en duos célèbres : plus de trente ans sans Gravelot Kildir en France, et voici deux observations la même année, l’une en Février dans le Finistère et la seconde en mars dans une localité beaucoup plus étonnante, le Territoire de Belfort, rien que ça ! L’hypothèse du même oiseau reste encore à confirmer, 7eme et 8eme données pour la France.

Les deux Parulines jaunes, trouvées les 30 septembre et 1er octobre sur Ouessant à moins de 400m l’une de l’autre, mais il aura fallu attendre 7 jours supplémentaires pour réaliser qu’elles étaient bien deux, tant ça paraissait inimaginable ! Il s’agit des 2e et 3e données françaises et les premières cochables.

Deux Hypolais pâles trouvées en mai en Camargue à 15 jours d’intervalle sur le même spot et par le même observateur chanceux est remarquable.

Deux Guêpiers de Perse à deux extrémités du pays, près de Toulon en mai et sur l’île de Sein en juillet, tous deux photographiés et aussitôt disparus avant qu’un cocheur n’ai pu y mettre les jumelles dessus.

Pas mal de données ces dernières années de Vautours de Ruppell, mais la plupart aux pièges photos sur des placettes de nourrissage, donc deux twitchables la même année est notable.

Et enfin dans la rubrique nécrologie : Fidèles à leur réputation, les deux Coulicous à bec jaune trouvés moribond puis mort ou directement mort en octobre sur les îles d’Yeu et de Sein, 3e et 4e données françaises.

Alors qu’on célébrait la nouvelle année 2023, on était loin de se douter du drame qui allait se jouer quelques heures plus tard où un chauffard (n’ayons pas peur des mots) a percuté le premier Blongios de Sturm pour la France dans les rues d’Ustaritz, Pyrénées-Atlantiques (mort en centre de soins quelques heures plus tard). Il constitue également la donnée la plus septentrionale jamais enregistrée.

Le Fou à pieds rouges trouvé mort sur l’île de Groix en octobre, 3e donnée française.

Les successions de tempêtes début novembre et notamment Ciaran ont entraîné sur nos plages atlantiques les découvertes sans précédent de plusieurs cadavres de Puffins de Macaronésie et d’Océanites de type Castro (ainsi qu’un Albatros à sourcils noirs, lui bien vivant à la presqu’ile de Quiberon, et un grand nombre d’espèces pélagiques peu communes).

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