La qualité de l'air est devenue en quelques années un enjeu majeur de santé publique dont les effets sur la santé sont de mieux en mieux identifiés.  
Les particules fines présentes dans l'air que nous respirons sont notamment responsables de 48000 décès prématurés en france. Plus ces particules sont fines, plus elles sont nocives car elles atteignent alors les alvéoles pulmonaires et pénètrent dans le sang. Parmi elles, les PM2,5 (particules de diamètre inférieur à 2,5µm) et le carbone suie (très fin, compris entre 0,01 et 0,5µm) sont issus à 87% du brûlage des résidus de culture.
La réglementation actuelle interdit donc le brûlage à l'air libre.
Bien que des dérogations existent actuellement pour l'agriculture, elles sont amenées à disparaître car elles impactent très fortement la qualité de l'air ambiant.
Dans ce contexte, la Chambre d'agriculture cherche à identifier les pratiques actuelles mais aussi les alternatives au brûlage des déchets verts en identifiant notamment les freins qui empêchent leur généralisation.
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