Déclaration commune

La valeur qui guide nos actions est la primauté de la personne

À ce titre, nous adhérons à la définition qu’en donne le Plan d’action en santé mentale 2015-2020 : Faire ensemble et autrement, ainsi que la Politique de santé mentale de 1989 : Il est important d’assurer la primauté de la personne par le respect :

  • de sa personnalité

  • de sa façon de vivre

  • de ses différences

  • des liens qu’elle entretient avec son environnement

La primauté de la personne implique :

  • de respecter la personnalité, la façon de vivre et les différences d'un individu.

  • de favoriser sa participation active et celle de son entourage 

  • la prise en compte de l’ensemble de ses besoins et de sa situation biopsychosociale, de son point de vue et de sescapacité

  • la promotion, le respect et la protection des droits en constituent des aspects fondamentaux.

Nos inquiétudes

Face à la médicalisation des difficultés des jeunes :

  • La hausse des diagnostics psychiatriques et de la consommation de médicaments psychotropes chez les jeunes ( enfants, adolescents, jeunes adultes ) ainsi que le recul des approches alternatives et globales.

  • Le dépistage en bas âge et la médecine prédictive pouvant amener à un étiquetage stigmatisant et à du profilage social.

  • Les grandes difficultés d’accès aux services publics pour les jeunes et leurs familles, de suivi médical et de ponts entre ces différents services publics.

  • La méconnaissance, l’ignorance et le non-respect des droits liés à la médication ( droit à l’information, droit au consentement aux soins libre et éclairé, droit à la participation au traitement, droit à l’accompagnement ).

Nos revendications

Nous demandons au gouvernement :

  • Que tous les jeunes et leurs proches aient accès gratuitement à des services d’aide et de soutien psychosociaux et alternatifs à la médication psychiatrique et que l’accès à ces services ne soit pas conditionnel à un diagnostic en santé mentale.

  • Que l’expertise des jeunes soit reconnue par leur participation égalitaire sur toutes questions qui les concernent, notamment dans l’élaboration, la mise en oeuvre, et l’évaluation des politiques et plans d’action.

  • Que l’exercice du droit à l’information, du droit à la participation au traitement, du droit à l’accompagnement et du droit au consentement aux soins libre et éclairé soit respecté et garanti pour tous les traitements liés à la santé mentale.

  • Que le gouvernement mette immédiatement en place une commission sur la médicalisation des problèmes sociaux des jeunes.

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