Manon Bouvier- Étudiante en médecine vétérinaire – ULiège - Jeune femme née dans une bonne famille qui pouvait se permettre de me payer des vacances au ski chaque année, ce fut tard que je compris l’impact écologique, économique et social de ces fameuses “vacances au ski”. En effet, que ce soit par la pollution des voitures qui traversent la France, celle des remontées mécaniques, des dameuses, de la fausses neiges,…il n’y a rien de positif pour cette nature qui nous entoure. La destruction de la flore pour le profit de nouvelles infrastructures, de nouveaux chalets, une nouvelle “Folie douce”,… tout ça en plus au détriment de la faune (des terriers détruits, des animaux sans cesse apeurés). De plus, comment ne pas jalouser, lorsque l’on est jeune, ou moins jeune d’ailleurs, que nos parents ou nos finances ne peuvent assurer ce chaleureux séjour proche des pistes et des fondues, tous les autres qui reviennent avec le bronzage de leurs masques, les étoiles de leur nouveau niveau de ski,… Allons bon, si j’ai choisi cette photo plus qu’une autre (et j’ai parfaitement conscience qu’il ne s’agit pas ici d’un acte héroïque pour la nature), c’est bien pour montrer qu’il est possible d’agir simplement en modifiant ses actions sans forcément les supprimer. Le ski de randonnée est une pratique qui ne nécessite pas de remontée mécanique, ni de piste parfaitement entretenue de façon quotidienne, ni de détruire la nature,…Non, il s’agit simplement d’utiliser un matériel permettant à la fois de monter et de descendre avec ses skis des montagnes. Alors oui, c’est un peu plus physique, mais petit rappel : le ski est considéré comme un sport. La raclette de fin de journée n’en sera que plus méritée et savourée. Allons bon, tout cela pour dire qu’en modifiant ma vision des “vacances au ski”, de ce fait ma pratique, je peux ainsi skier n’importe où (où il y a de la neige), tout en économisant un forfait et une sacrée empreinte carbone.